Quelle est la bonne heure pour poster sur LinkedIn ?
#8 L'importance du timing dans la publication de votre contenu
Bonjour et bienvenue dans cette huitième édition du Carnet de Jeanne ✨ !
On vient de passer la barre des 500 abonnés... c'était l'objectif que je m'étais fixé pour fin novembre !
On l'a atteint beaucoup plus vite que prévu : un immense MERCI pour votre soutien, j’espère que cette newsletter vous plaira 🧡
Bonne lecture ✨
Sans plus attendre, on passe au thème du jour :
Le timing pour publier sur les réseaux
Parce que oui, le succès de vos posts dépend en premier lieu de leur qualité, mais aussi de l’heure à laquelle vous les postez. Il ne suffit pas d’adresser le bon message à la bonne personne (même si c’est déjà très bien), il faut aussi l’apporter au bon moment. Pourquoi ? Parce qu’au-delà d’une bonne accroche et d’un bon contenu, le bon timing peut permettre de faire passer un post de “moyen” à “très bon” ou de “très bon” à viral. En fait, un bon timing peut vous apporter à lui seul des centaines, voire des milliers d’impressions en plus. Et aujourd’hui, nous allons décortiquer les 2 piliers d’un timing réussi : l’horaire de publication, et le type de contenu à poster selon l’horaire.
Au programme :
1 - La règle des 60’ : le verdict de l’algorithme
2 - Le “momentum” de vos posts : adaptez-vous à votre audience
3 - Publier le weekend : bonne ou mauvaise idée ?
Vous êtes prêts ? Alors allons-y !
La règle des 60’ : le verdict de l’algorithme
L’algorithme LinkedIn se comporte avec vos posts comme un investisseur en capital risque : il est prêt à miser gros sur votre post, mais uniquement si celui-ci est prometteur. Et la seule métrique qu’il regarde pour savoir si votre texte a du potentiel, ce sont les interactions générées pendant la 1ʳᵉ heure après la publication.
C’est simple : si votre post génère assez de likes, commentaires et de partages, LinkedIn va le montrer à un public plus large. Parce que n’oubliez jamais une chose : le but premier de l’algorithme est de faire rester les gens le plus longtemps possible sur la plateforme. Alors si votre post est lu jusqu’au bout, et que les gens le partagent et le commentent, vous l’aidez dans sa mission. Et il misera sur vous plutôt que sur un autre.
À l’inverse, si votre post ne reçoit pas suffisamment d’attention dans ce laps de temps, alors l’algorithme l’envoie aux oubliettes. La loi est dure, mais c’est la loi (et maintenant, vous la connaissez 😉).
Alors pour maximiser vos chances de recevoir des interactions dans la première heure après la publication, publiez à un moment où votre audience est présente sur la plateforme. Pour cela, analysez ses habitudes : est-elle plus en ligne le matin, à la pause déjeuner, ou en soirée ?
Ça, personne ne peut vous le dire : il vous appartient de faire des tests en variant les jours et horaires de publication et en analysant les interactions que vous obtenez à un horaire donné. Mais pour les plus pressés, il existe bien sûr un moyen de gagner du temps sur la récolte de données. Certaines extensions Chrome (comme LinkTime, pour n’en citer qu’une) vous aident à repérer les moments où votre audience est la plus présente.
Mais attention : même si ce type d’extension est très utile pour avoir une idée de quand poster, rien ne remplacera jamais les résultats de vos propres tests. Comme souvent en marketing, vos résultats ont la priorité sur des chiffres externes.
Voilà pour le 1ᵉʳ pilier du bon timing sur LinkedIn : l’horaire de publication. Mais malheureusement, il ne suffit pas d’appuyer sur le bouton “publier” à une certaine heure pour que votre post parte viral. Il faut aussi que le message qu’il véhicule soit adapté au moment de la semaine où vous le postez. Autrement dit, que votre audience soit dans le bon état d’esprit pour recevoir votre message.
Le “momentum” de vos posts : adaptez-vous à votre audience
On dit que chaque type de post a un “momentum idéal”. Et pour vous expliquer ce que c’est, rien de tel qu’un exemple.
Imaginez-vous un vendredi à 21h en train de scroller sur LinkedIn. D’un coup, un post sur la productivité apparaît dans votre feed. Le visuel est attirant, et vous cliquez sur “voir plus”. Et là, paf ! Le post est immense. Alors que vous venez de commencer le weekend et n’aspirez qu’à vous détendre, la dernière chose dont vous avez envie est de lire un post long qui vous rappelle le travail. Donc il y a de fortes chances que vous passiez votre chemin.
Vous l’avez ? Si vous n’avez pas lu ce post, ça ne veut pas dire qu’il est mauvais. C’est juste que vous n’étiez pas dans le bon état d’esprit pour le lire. Et si ça vous arrive à vous, il y a de fortes chances que beaucoup de gens ressentent la même chose.
Donc pour résumer : oui, votre audience doit être présente sur la plateforme au moment où vous publiez. Mais elle doit aussi avoir envie de lire ce que vous écrivez à ce moment-là. Jetons un oeil à ce calendrier :
En vert, les moments où le plus d’utilisateurs sont connectés sur LinkedIn. Et on voit clairement 3 moments se dégager :
Le matin
À la pause midi
En fin de journée
En fait, le style de post que vous allez publier dépend du moment de la journée où vous le postez. Voici selon moi les types de posts les plus adaptés à chaque moment :
🔶 Matin (7h-9h) : Les utilisateurs se trouvent sur le chemin du travail ou viennent d’arriver au bureau. Quoi qu’il en soit, le travail est dans toutes les têtes, alors c’est le moment idéal pour poster des conseils pratiques ou des astuces.
🔶 Pause de midi (12h-14h) : À midi, les gens sont plus détendus et plus enclins à lire des articles longs ou à commenter. Les contenus éducatifs ou les analyses de cas fonctionnent bien.
🔶 Soirée (17h-20h) : En fin de journée, privilégiez un ton plus léger. Partagez des histoires personnelles, des expériences, ou des contenus de motivation et de personal branding pour capter l’attention. L’heure n’est plus aux posts sérieux : les gens ont leur journée de travail derrière eux.
Toutes ces règles sont valables 5 jours par semaine, du lundi au vendredi. Et on me demande souvent :
“Jeanne, est-ce que c’est utile de publier le weekend ? Après tout, LinkedIn est avant tout un réseau professionnel”.
Publier le week-end : Bonne ou mauvaise idée ?
En fait, il n’y a pas de règle universelle. Tout dépend de votre audience et de votre activité. Cela dit, rappelez-vous que le week-end, beaucoup de gens décrochent du travail. Donc pour capter leur attention, il vaut mieux éviter les contenus trop techniques ou sérieux. Le weekend est le moment idéal pour partager des contenus inspirants, comme des réflexions personnelles, des anecdotes, ou même un de vos succès récents et la leçon que vous en tirez. Ce type de post – storytelling, opinion, personal branding – est beaucoup mieux perçu lorsque l’esprit est plus détendu.
Sans oublier que poster le week-end a un avantage stratégique : comme peu de créateurs de contenu publient le samedi et le dimanche, vos posts seront en concurrence avec moins de contenus, augmentant ainsi vos chances de gagner en visibilité.
Et si vous doutez de la pertinence d’un post le week-end, posez-vous simplement la question : auriez-vous envie de lire ce contenu un samedi ou un dimanche ? En général, votre propre ressenti est un bon indicateur. Parce que si vous n'avez pas envie de lire votre post, il y a fort à parier que votre audience non plus.
Alors pour résumer : votre contenu peut être excellent, mais sans le bon timing, il risque de passer inaperçu. Réussir un post LinkedIn, c’est aussi le publier au bon moment et adapter votre message à l’état d’esprit de votre audience. En choisissant les horaires où votre audience est la plus présente et en variant vos contenus selon le moment de la journée ou de la semaine, vous maximisez vos chances de générer de l’engagement, et donc de la visibilité.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner : prenez quelques minutes pour analyser vos derniers posts et notez ceux qui ont le mieux fonctionné. Puis continuez de poster à ces horaires-là, tout en expérimentant de nouveaux créneaux de temps à autre. C’est un travail d’orfèvre, mais qui pourrait faire une différence énorme en l’espace de quelques semaines.
Voilà, on arrive au bout de cette lettre ✨
J’espère que cette édition aura pu vous éclairer.
Si vous avez une question, un point que vous n’avez pas compris ou souhaitez approfondir, n’hésitez pas à me le dire en commentaire. Ce sera peut-être le sujet de la prochaine newsletter !
À la semaine prochaine !
Jeanne ✨
PS : de mon côté, tout va bien. On vient de passer une semaine sur les îles Gili : c’était incroyable (et on a nagé avec les tortues !) 🥹
Merci beaucoup pour ce post. Très enrichissant.
Je ne regrette pas du tout de m'être abonné à cette newsletter!