Comment capter et garder l’attention de votre audience plus de 3 secondes
#3 - La méthode pour vous rendre visible sur des plateformes surchargées
Bonjour et bienvenue dans cette troisième édition du Carnet de Jeanne ✨ !
Vous êtes déjà plus de 150 à recevoir cette lettre dans votre boîte mail… Elle grandit plus vite que je ne le pensais 🙈
Merci pour votre soutien, j’espère que cette édition vous plaira 🧡
Bonne lecture ✨
Sans plus attendre, on passe au thème du jour :
Comment gagner la plus grande bataille du 21ᵉ siècle : la course à l’attention.
Dans un monde où chaque seconde compte, où notre environnement est saturé d’informations alors même que notre capacité d’attention diminue, est-il encore possible de vous faire entendre sur les réseaux ?
Réponse courte : oui !
Et nous allons voir comment.
Au programme :
1 - Comprendre l’attention : pourquoi est-elle si difficile à capter aujourd’hui ?
2 - L’importance du hook
3 - Pour sortir du lot, sortez du moule
Vous êtes prêts ? Alors allons-y !
Comprendre l’attention : pourquoi est-elle si difficile à capter aujourd’hui ?
Dans votre rue, sur votre téléphone, votre ordinateur… Les annonceurs se livrent une concurrence sans pitié pour attirer votre attention. Et tous les moyens sont bons pour vous faire de l’œil. C’est pour ça que chaque jour, vous recevez en moyenne 80 notifications pendant que 347 milliards de mails sont envoyés dans le monde. Parce que celui qui parvient à retenir votre attention le plus longtemps est celui qui a le plus de chance d’atteindre son but, quel qu’il soit : obtenir des abonnés, faire des ventes et souvent → générer du CA.
Et ce phénomène a un nom : l’infobésité. Parce que depuis qu’homo sapiens sapiens existe, il n’a jamais été exposé à autant d’informations à la minute. Et c’est exactement ce qui rend l’attention si difficile à capter aujourd'hui. En fait, nous sommes tellement submergés de contenu publicitaire que notre capacité de concentration se fragmente de plus en plus.
Une étude récente montre que le temps d’attention moyen d’un occidental moyen est de… 8 petites secondes ! Donc si vous vous demandez pourquoi votre audience ne lit pas votre post LinkedIn de 12 paragraphes jusqu’au bout… Vous tenez peut-être une partie de la réponse.
Alors on me demande parfois :
“Mais Jeanne, si les gens ont la capacité d’attention d’un poisson rouge, comment je fais pour faire passer mon message sur LinkedIn ?”
Et je réponds : pas de panique.
Si les gens évoluent dans un sens (ici, avec une capacité d’attention amoindrie), il vous suffit de vous y adapter pour vous rendre visible. Comment ? J’y viens 👇
L’importance du Hook
Coco Chanel disait :
"Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne impression ».
Et elle avait raison. Sur LinkedIn (ou n’importe quel réseau social) le hook - littéralement “crochet” en français - est la première chose que les personnes voient de votre contenu. Et qui donne envie à votre lecteur de lire votre post - ou pas.
Et il y a des hooks partout :
🔶 Dans un mail : l’objet
🔶 Dans une vidéo : les 5 premières secondes
🔶 Dans un post LinkedIn : les 3 premières lignes
Bref, c’est la “première impression” que votre post fait sur un lecteur potentiel. Et la première impression étant toujours la bonne, si vous la ratez, vous n’aurez pas de 2ᵉ chance. La loi de l’algorithme est cruelle, mais c’est la loi. Sur LinkedIn, le hook correspond à la partie visible de votre post, avant de cliquer sur “Voir plus”. Basiquement, ce sont les 3 lignes les plus importantes de votre publication, car elles sont là pour convaincre le lecteur que la suite de votre contenu vaut les 30 ou 40 secondes de temps qu’il va dépenser en le lisant jusqu’au bout. Et cette règle vaut pour tout le monde, que vous ayez déjà une audience ou non. D’ailleurs, pas besoin de chercher loin pour vous donner un exemple :
Auriez-vous ouvert ce mail si j’avais mis comme objet “Newsletter n°3” au lieu de “Comment capter et garder l’attention de votre audience plus de 3 secondes” ?
Non ? Moi non plus 😅
Et sur les réseaux sociaux, si le hook est tellement important, c’est que les algorithmes mesurent absolument tout. Donc aussi le nombre de gens qui cliquent sur “voir plus” quand ils voient votre hook. Et si le ratio impressions / clics est trop faible… L’algorithme envoie votre post aux oubliettes.
Mais contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, il ne faut pas nécessairement être un créatif de génie pour générer de bons hooks. Il suffit d’avoir la bonne méthode. L’une des plus efficaces, c’est la technique des 4U.
🔶 Utile → apporter de la valeur à votre audience
Quel bénéfice concret et direct va-t-elle obtenir en lisant ce post ?
Quel problème va-t-elle résoudre ?
🔶 Urgent → créer un sentiment de “il faut absolument que je lise ce post maintenant !” (FOMO)
Qu'est-ce que l’audience risque de manquer ou de perdre si elle ne s’engage pas tout de suite ?
🔶 Unique → parler de quelque chose que votre audience n’a jamais vu ailleurs (angle d’attaque, vision évoquée, ton, forme…)
Qu’est-ce qui rend votre post différent des autres sur le même sujet ?
🔶 Ultra-spécifique → pas de généralités : pour être impactant, il faut donner des informations précises
Quels faits, chiffres ou exemples précis peut-on inclure pour rendre le message plus crédible et pertinent ?
L’idée, c’est de construire un hook qui vérifie au moins 3 de ces 4 points.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
Je vous donne un exemple avec le sujet de la lettre de la semaine dernière sur la preuve sociale. Si je voulais en faire un post LinkedIn, le hook pourrait être :
C’est comme ça qu’un hook simple atteint son but : faire cliquer sur “voir plus” à une audience définie (idéalement votre cible).
Le test des 4U
Pour vérifier que votre accroche coche toutes les cases, la prochaine fois que vous vous apprêtez à publier, je vous conseille de procéder au “test des 4U”.
Pour ce faire, il vous suffit de noter chaque “U” sur une échelle de notation qui va de 1 à 4.
(1 = pas du tout | 2 = bof | 3 = plutôt oui | 4 = tout à fait)
Pour vous aider, voici les questions sur lesquelles vous pouvez vous appuyer :
🔶 Est-ce que je réponds à un vrai besoin/problème de mon audience ? (Utile)
🔶 Est-ce que ça donne vraiment envie de lire la suite TOUT DE SUITE ? (Urgent)
🔶 Est-ce que l’angle choisi se démarque de ce qui a déjà été dit mille fois ? (Unique)
🔶 Est-ce que j’apporte des détails ultra concrets ? (Ultra-spécifique)
Puis totalisez vos points :
⤷ Si vous avez entre 12 et 16 → vous avez une accroche qui a le potentiel de faire décoller votre post !
⤷ Si vous avez entre 8 et 12 → il y a encore quelques ajustements à faire pour qu’elle soit parfaite
⤷ Si vous avez moins de 8 → il est temps de revoir votre copie pour trouver LA phrase qui donnera envie à votre audience de lire la suite !
Il existe aussi d’autres manières de faire des accroches, notamment en allant sur des choses plus “créatives” justement… c’est puissant mais beaucoup plus “casse-figure”, et ça nécessite un peu d’entraînement. C’est ce que je fais beaucoup dans ma création de contenu personnelle depuis quelques mois.
Mais avant d’en arriver là, j’ai utilisé quasi-systématiquement la méthode des 4U pour démarrer sur LinkedIn, je vous encourage à essayer !
J’espère que mes explications sont claires, et que ça pourra vous aider 😉
Mais ! Votre travail ne s’arrête pas là. Quand vous avez fait cliquer sur “voir plus” à votre lecteur, il faut maintenant qu’il lise votre post jusqu’au bout. On va voir comment faire dans cette dernière partie :
Pour sortir du lot, sortez du moule
Avant de vous parler des techniques d’écriture pour retenir l’attention de vos lecteurs, je dois vous parler du meilleur ennemi de tout créateur de contenu : le tout-puissant algorithme. C’est lui qui a le pouvoir de mettre en avant votre post ou de le renvoyer dans les bas-fonds de LinkedIn. Et c’est souvent le premier à se faire blâmer quand un post ne marche pas… Sauf que ce n’est pas si simple.
Parce que l’algorithme n’est ni avec vous, ni contre vous. En fait, il n’a qu’un seul but : faire rester les utilisateurs le plus longtemps possible sur la plateforme. Il agit et réagit uniquement dans ce sens. Pour ça, il propose aux utilisateurs du contenu qu’ils aiment consommer. Et pour savoir quel contenu les gens aiment lire, il n’a qu’une seule méthode : il mesure.
En anglais, on appelle ça le “dwell-time”, c'est-à-dire le temps que le lecteur passe à lire votre post. S’il scrolle trop vite après avoir cliqué sur “voir plus”, c’est un très mauvais signal envoyé à l’algorithme : votre post n’est pas captivant. Et comme il n’aide pas l’algorithme à faire son travail… il risque d’être “caché” et donc de faire peu d’impressions.
La bonne nouvelle ici, c’est que votre but et celui de l’algorithme coïncident : vous voulez tous les deux que les lecteurs lisent votre post jusqu’au bout. Certes, pour des raisons différentes :
⤷ lui veut faire rester les gens sur la plateforme…
⤷ et vous voulez faire passer votre message.
Mais tout de même. Donc pour vous aider à faire votre part du travail, voilà un conseil : soyez originaux.
Et je vous arrête tout de suite : être original n’a rien à voir avec la créativité. Il existe des moyens pour créer de la tension chez votre lecteur et lui donner envie de toujours “lire la suite”. Je vous donne 4 exemples ici :
1 - Intrigue (on veut savoir la suite) :
Vous posez les bases de quelque chose d’intriguant en 3 lignes et ne dites pas le résultat. Donc les gens cliquent sur “voir plus” et lisent le post jusqu’à la fin pour connaître le dénouement.
C’est redoutable, exemple avec un de mes posts LinkedIn :
2 - Utilisation de l'humour pour capter l’attention :
Un jeu de mot, une image drôle, un meme… Dans ce type de post, l’humour vous sert à captiver l’attention de votre lecteur en lui offrant une occasion de se divertir. C’est d’autant plus puissant sur un réseau “sérieux” comme LinkedIn, parce que ça sort un peu des sentiers battus !
3 - Le “newsjacking” :
Le newsjacking, c’est l’art de surfer sur un sujet d’actualité et qui est très présent dans l’esprit des gens pour en tirer parti à son avantage. C’est une pratique marketing très puissante (et très courante) mais qui nécessite de réagir vite pour pouvoir profiter de l’enthousiasme général autour du sujet.

Et si on quitte LinkedIn, on se rend compte qu’il existe aussi d’autres manières de capter l’attention. Voici un exemple :
4 - Association inattendue
Si vous faites parfois un tour sur TikTok, vous avez déjà dû voir ce genre de vidéo où on voit une transition complètement décalée. Un oiseau tombe de son nid et… On vous vend un sachet de poulet.
Le décalage créé entre le début de la vidéo et la fin vous donne envie de rester pour “voir comment ça va finir”. Et toc, objectif atteint.
Voilà, on arrive à la fin de cette lettre. Si la durée d’attention moyenne des lecteurs sur les réseaux sociaux est en chute libre depuis plusieurs années, la bataille de l’attention n’est pas perdue : il vous suffit de vous démarquer. Et encore une fois, pas besoin d’être un créatif de génie pour y parvenir : les techniques listées dans ce mail ont déjà largement fait leurs preuves. A vous de les utiliser à bon escient 🙂
Alors il ne me reste plus qu’à vous… remercier pour votre attention, car c’est la ressource la plus importante du 21e siècle !
J’espère que cette édition aura pu vous éclairer. Si elle vous a plu, n’hésitez pas à lui mettre un petit like à la fin de ce mail pour qu’elle puisse servir à d’autres personnes (et ça me fera aussi très plaisir 🧡).
À la semaine prochaine !
Jeanne ✨
PS : sinon de mon côté tout va bien, bien arrivée à Bali, où je profite de quelques jours OFF pour aller découvrir et visiter cet incroyable endroit 😍
Super édition ! On apprend des tas de choses tout en étant divertis. Incontestablement, cette newsletter te ressemble Jeanne ❤️